LES HOMMES COMPTENT PLUS QUE LES ETIQUETTES
80% des français souhaitent que des personnalités d’horizons politiques différents travaillent ensemble pour trouver les consensus nécessaires pour sortir de la crise. En attendant un très hypothétique gouvernement d'union nationale, pourquoi ne pas imaginer des «conseils d'union municipale» pour 2014? Cette question, nous qui appelons depuis des années à dépasser les clivages partisans, la posons très sérieusement.
On le sent très bien sur le terrain, le concept d'un gouvernement d'union nationale a cheminé dans la tête des gens qui, aujourd'hui, se disent: pourquoi pas la même chose au niveau local?»
La question des prochains rendez-vous électoraux, ce n'est pas de faire la fête à Hollande. Pour nous, 2014 ne doit pas devenir un référendum pour ou contre le gouvernement. Ce n’est pas non plus le retour de l’UMP qui n’a d’ailleurs pas grand-chose à proposer pour relancer l’économie française. Il s'agit juste de choisir les meilleures équipes dont chaque ville a besoin, avec des compétences complémentaires et davantage issues de la société civile.
Et il faut une approche moins « idéologique», moins « dogmatique ». Beaucoup de questions ne sont ni de droite ni de gauche. Elles relèvent du bon sens et de l’autorité nécessaire à la vie commune. La sécurité, l’environnement, l’urbanisme, le développement économique, la politique de la jeunesse, l’aide aux personnes âgées, etc. … seront mieux traités par des élus ancrés dans leur quartier et pragmatiques que par des idéologues plus soucieux de leur parti et de la gestion de leur carrière.
La crise de la dette publique et donc la baisse des dotations de l’Etat vont nécessiter des débats difficiles qui devront être conclus par des majorités larges.
La politique ne doit pas être la multiplication des divisions mais l’addition des compétences.
Dominique Jacquin 05-2013
On le sent très bien sur le terrain, le concept d'un gouvernement d'union nationale a cheminé dans la tête des gens qui, aujourd'hui, se disent: pourquoi pas la même chose au niveau local?»
La question des prochains rendez-vous électoraux, ce n'est pas de faire la fête à Hollande. Pour nous, 2014 ne doit pas devenir un référendum pour ou contre le gouvernement. Ce n’est pas non plus le retour de l’UMP qui n’a d’ailleurs pas grand-chose à proposer pour relancer l’économie française. Il s'agit juste de choisir les meilleures équipes dont chaque ville a besoin, avec des compétences complémentaires et davantage issues de la société civile.
Et il faut une approche moins « idéologique», moins « dogmatique ». Beaucoup de questions ne sont ni de droite ni de gauche. Elles relèvent du bon sens et de l’autorité nécessaire à la vie commune. La sécurité, l’environnement, l’urbanisme, le développement économique, la politique de la jeunesse, l’aide aux personnes âgées, etc. … seront mieux traités par des élus ancrés dans leur quartier et pragmatiques que par des idéologues plus soucieux de leur parti et de la gestion de leur carrière.
La crise de la dette publique et donc la baisse des dotations de l’Etat vont nécessiter des débats difficiles qui devront être conclus par des majorités larges.
La politique ne doit pas être la multiplication des divisions mais l’addition des compétences.
Dominique Jacquin 05-2013
REFERENDUM POUR UNE MORALISATION DE LA VIE PUBLIQUE
Après les affaires Tapie, Clearstream, Karachi, Bettencourt, Cahuzac, les Arcueillais que nous rencontrons ont un sentiment de dégout et rejettent les femmes et les hommes politiques sans distinction ni nuance. Or redresser les finances publiques, mieux éduquer et mieux former, produire et créer des emplois en France, financer les retraites, prendre en charge le grand âge et la dépendance, … tout cela nécessite une confiance retrouvée par des mesures de moralisation de la vie publique.
Il faut interdire le cumul des mandats qu’ils soient locaux ou nationaux dès 2014 car rien de sérieux ne justifie d’attendre 2017 sauf à ménager les ambitions ou les plans de carrière des uns ou des autres.
Il faut que les parlementaires soient obligés d’être présents en séance (sauf cas exceptionnel), comme par exemple au Parlement européen.
Il faut que les parlementaires dont la première mission est de voter l’impôt, soient soumis à l’impôt sur tous les revenus de leur mandat. S’ils ont des frais, ils doivent les justifier comme le font les salariés.
Il faut aller à l’efficacité en réduisant le nombre des députés, de sénateurs et de ministres. Moins nombreux, ils seront plus écoutés. Le congrès américain qui, au prorata du nombre d’habitants, comprend cinq fois moins d’élus qu’en France est-il moins puissant que le nôtre ?
Il faut mettre fin au mille feuille territorial qui multiplie les dossiers, les équipes et les dépenses.
Il faut instaurer un nouveau mode de scrutin pour que l’ensemble des Français et tous les courants politiques puissent être représentés à l’assemblée. Aucun démocrate ne peut justifier que 40% des Français en soient exclus. Une forte dose de proportionnelle est indispensable.
Il faut éviter tout risque de conflit d’intérêts en interdisant aux parlementaires l’exercice d’une profession de conseil rémunéré. Comme il faut supprimer la« réserve parlementaire » synonyme de clientélisme.
Il faut renforcer le contrôle du financement des partis politiques, en supprimant la myriade de micro-partis de complaisance, destinés à contourner les règles de financement de la vie politique et des campagnes électorales.
Tout cela ne peut se faire qu’à l’occasion d’un référendum (70% des Français y sont favorables) car il est impensable que les élus organisent eux-mêmes ces changements qui remettent en question leur fonctionnement et leur train de vie.
Dominique Jacquin 04-2013
Il faut interdire le cumul des mandats qu’ils soient locaux ou nationaux dès 2014 car rien de sérieux ne justifie d’attendre 2017 sauf à ménager les ambitions ou les plans de carrière des uns ou des autres.
Il faut que les parlementaires soient obligés d’être présents en séance (sauf cas exceptionnel), comme par exemple au Parlement européen.
Il faut que les parlementaires dont la première mission est de voter l’impôt, soient soumis à l’impôt sur tous les revenus de leur mandat. S’ils ont des frais, ils doivent les justifier comme le font les salariés.
Il faut aller à l’efficacité en réduisant le nombre des députés, de sénateurs et de ministres. Moins nombreux, ils seront plus écoutés. Le congrès américain qui, au prorata du nombre d’habitants, comprend cinq fois moins d’élus qu’en France est-il moins puissant que le nôtre ?
Il faut mettre fin au mille feuille territorial qui multiplie les dossiers, les équipes et les dépenses.
Il faut instaurer un nouveau mode de scrutin pour que l’ensemble des Français et tous les courants politiques puissent être représentés à l’assemblée. Aucun démocrate ne peut justifier que 40% des Français en soient exclus. Une forte dose de proportionnelle est indispensable.
Il faut éviter tout risque de conflit d’intérêts en interdisant aux parlementaires l’exercice d’une profession de conseil rémunéré. Comme il faut supprimer la« réserve parlementaire » synonyme de clientélisme.
Il faut renforcer le contrôle du financement des partis politiques, en supprimant la myriade de micro-partis de complaisance, destinés à contourner les règles de financement de la vie politique et des campagnes électorales.
Tout cela ne peut se faire qu’à l’occasion d’un référendum (70% des Français y sont favorables) car il est impensable que les élus organisent eux-mêmes ces changements qui remettent en question leur fonctionnement et leur train de vie.
Dominique Jacquin 04-2013
DES CHOIX BUDGETAIRES DIFFICILES
Dans nos échanges avec les Arcueillais deux sujets reviennent principalement : le montant des impôts locaux et les questions de délinquance. Viennent ensuite les questions de circulation, de rénovation du parc HLM, et globalement celle de la réactivité des services municipaux aux demandes des habitants.
En abordant ces sujets nous devons rappeler qu’Arcueil devra comme toutes les collectivités s’inscrire dans un contexte de déficit public abyssal, et que l’Etat en faillite ne pourra plus augmenter voire maintenir ses dotations. Nous devrons donc avoir un langage de vérité sur la nécessaire analyse de nos politiques publiques.
Certains travaux sont cruciaux ou imposés, et sont indispensables (mise aux normes réglementaires, travaux d'entretien, ou encore constructions, travaux et aménagements engageant l'avenir même de notre ville et qui sont donc incontournables). D'autres seront à analyser plus finement, en fonction du rapport entre leur coût et l’intérêt pour la collectivité en termes non pas comptables, mais en tenant compte de la réalité du service effectivement rendu à la population (quelle population, en fonction de quelles priorités, sachant que les budgets ne sont plus extensibles).
Les couts de fonctionnement doivent être étudiés, ceux de la ville mais aussi ceux des syndicats intercommunaux ou de la communauté d’agglomération.
Il y a besoin de clarifier ce qui est essentiel dans le service public et de faire des choix dans le plus grand consensus possible.
C’est avec un esprit d’ouverture et une volonté de dialogue que nous abordons les mois qui viennent, sachant qu’une bonne gestion municipale repose principalement sur des engagements personnels plutôt que sur des appartenances partisanes.
D.J. 03-2013
En abordant ces sujets nous devons rappeler qu’Arcueil devra comme toutes les collectivités s’inscrire dans un contexte de déficit public abyssal, et que l’Etat en faillite ne pourra plus augmenter voire maintenir ses dotations. Nous devrons donc avoir un langage de vérité sur la nécessaire analyse de nos politiques publiques.
Certains travaux sont cruciaux ou imposés, et sont indispensables (mise aux normes réglementaires, travaux d'entretien, ou encore constructions, travaux et aménagements engageant l'avenir même de notre ville et qui sont donc incontournables). D'autres seront à analyser plus finement, en fonction du rapport entre leur coût et l’intérêt pour la collectivité en termes non pas comptables, mais en tenant compte de la réalité du service effectivement rendu à la population (quelle population, en fonction de quelles priorités, sachant que les budgets ne sont plus extensibles).
Les couts de fonctionnement doivent être étudiés, ceux de la ville mais aussi ceux des syndicats intercommunaux ou de la communauté d’agglomération.
Il y a besoin de clarifier ce qui est essentiel dans le service public et de faire des choix dans le plus grand consensus possible.
C’est avec un esprit d’ouverture et une volonté de dialogue que nous abordons les mois qui viennent, sachant qu’une bonne gestion municipale repose principalement sur des engagements personnels plutôt que sur des appartenances partisanes.
D.J. 03-2013
VIOLENCES FAITES AUX FEMMES
Arcueil comme d’autres villes a participé à la campagne de sensibilisation sur les violences faites aux femmes. La loi de 2010 qui organise l’éloignement de l’homme violent est un pas pour la protection des femmes. Mais les conséquences pénales importantes (si l’homme ne respecte pas l’éloignement il va directement en prison) et l’absence de graduations dans son application font que les juges ne prononcent une ordonnance d’éloignement que lorsque les actes violents graves ont déjà été commis.
Or pour établir son contrôle, l'homme use de différentes formes de violence. Il n'a souvent même pas besoin de recourir à la violence physique et peut se contenter d'intimider la femme par des menaces incessantes et si elle ne se soumet pas, il recourt alors à la violence physique.
La justice sous-estime la violence psychologique, voire même ne la reconnait pas alors qu’elle sévit pourtant de nombreuses manières. Pousser /empoigner /bousculer /gifler /jeter un objet sur la femme /enfermer /donner des coups qui laissent peu de traces/étrangler /menacer de mort … L’homme pervers s’en sort le plus souvent car c’est toujours parole contre parole.
Humiliation, dévalorisation, aucune participation financière, manipulation des enfants, isolement par rapport à la famille, autorisation pour se rendre dans certains endroits, voire interdiction, l’homme se décharge de sa responsabilité en prétendant qu'il est violent par la faute de la femme qui ne le comprend pas …
Sans protection et avec des délais judiciaires très longs qui la mettent en danger, la femme doit souvent quitter le domicile familial. Et les bailleurs sociaux comme Opaly savent les difficultés pour récupérer un appartement quand l’homme s’y incruste.
La loi de 2010 doit être améliorée avec une adaptation préventive aux délits violents. Plutôt que d’attendre que la femme ait « la tête cassée » pour être « protégée », mieux vaut trouver des formes d’éloignement plus souples dès les premières violences.
C’est un appel que de nombreuses associations lancent aux parlementaires. Nous y souscrivons. 01-2013
Or pour établir son contrôle, l'homme use de différentes formes de violence. Il n'a souvent même pas besoin de recourir à la violence physique et peut se contenter d'intimider la femme par des menaces incessantes et si elle ne se soumet pas, il recourt alors à la violence physique.
La justice sous-estime la violence psychologique, voire même ne la reconnait pas alors qu’elle sévit pourtant de nombreuses manières. Pousser /empoigner /bousculer /gifler /jeter un objet sur la femme /enfermer /donner des coups qui laissent peu de traces/étrangler /menacer de mort … L’homme pervers s’en sort le plus souvent car c’est toujours parole contre parole.
Humiliation, dévalorisation, aucune participation financière, manipulation des enfants, isolement par rapport à la famille, autorisation pour se rendre dans certains endroits, voire interdiction, l’homme se décharge de sa responsabilité en prétendant qu'il est violent par la faute de la femme qui ne le comprend pas …
Sans protection et avec des délais judiciaires très longs qui la mettent en danger, la femme doit souvent quitter le domicile familial. Et les bailleurs sociaux comme Opaly savent les difficultés pour récupérer un appartement quand l’homme s’y incruste.
La loi de 2010 doit être améliorée avec une adaptation préventive aux délits violents. Plutôt que d’attendre que la femme ait « la tête cassée » pour être « protégée », mieux vaut trouver des formes d’éloignement plus souples dès les premières violences.
C’est un appel que de nombreuses associations lancent aux parlementaires. Nous y souscrivons. 01-2013
LE GRAND PARIS : UN PARI COUTEUX ...
Le projet dit du "Grand Paris", après maintes consultations, études et débats, n'a finalement abouti qu'à la proposition d'un vaste métro circulaire
qui sera en quelque sorte la francilienne des transports en commun. Les ambitions annoncées sur l'urbanisme semblent être passées au second plan
malgré les nombreuses équipes conviées à y réfléchir. Les montagnes de documents accouchent d'une souris ou plutôt d'une taupe. L'enthousiasme des élus de tous les bords occultent pourtant des questions clefs. Parlons d'abord du coût absolument pharaonique (30 milliard d'euros) et précisons que la règle en matière de transports publics consiste à sous estimer de 50% la facture.
Ce serait donc entre 2 et 4% du PIB qui seront consacrés à ces travaux. Les estimations de trafic sont elles surestimées et qui sait si dans 20 ans, à la fin des travaux, les français n'auront pas intelligemment décidé que l'extension perpétuelle de l'île de France est une aberration.
Car c'est là le débat essentiel. La France des campagnes et des montagnes se désertifie quand les agglomérations enflent et que se multiplient les problèmes de pollution, de densité, de transport, de mal vivre. Le "Grand Paris" est un feu vert aux promoteurs immobiliers qui vont encore plus occuper les terres agricoles et construire des villages dortoirs en grande périphérie. Et dans vingt ans selon cette politique il faudra donc creuser pour le réseau du "Grand Paris 2".
Les élus doivent cesser de considérer que la densification urbaine en IDF est la preuve d'un attrait pour leur ville. C'est simplement la conséquence
d'une très mauvaise politique d'aménagement du territoire.
Concentrons nous d'abord sur la rénovation du patrimoine bâti ancien, sur le renouveau commerçant, sur les questions de sécurité, de solidarité et d'emploi, sur la qualité et la propreté des espaces publics pour refaire des quartiers agréables à taille humaine. Et au passage remettons en ordre de marche le réseau de transports publics existant qui en a bien besoin.
Dominique Jacquin 09-2012
qui sera en quelque sorte la francilienne des transports en commun. Les ambitions annoncées sur l'urbanisme semblent être passées au second plan
malgré les nombreuses équipes conviées à y réfléchir. Les montagnes de documents accouchent d'une souris ou plutôt d'une taupe. L'enthousiasme des élus de tous les bords occultent pourtant des questions clefs. Parlons d'abord du coût absolument pharaonique (30 milliard d'euros) et précisons que la règle en matière de transports publics consiste à sous estimer de 50% la facture.
Ce serait donc entre 2 et 4% du PIB qui seront consacrés à ces travaux. Les estimations de trafic sont elles surestimées et qui sait si dans 20 ans, à la fin des travaux, les français n'auront pas intelligemment décidé que l'extension perpétuelle de l'île de France est une aberration.
Car c'est là le débat essentiel. La France des campagnes et des montagnes se désertifie quand les agglomérations enflent et que se multiplient les problèmes de pollution, de densité, de transport, de mal vivre. Le "Grand Paris" est un feu vert aux promoteurs immobiliers qui vont encore plus occuper les terres agricoles et construire des villages dortoirs en grande périphérie. Et dans vingt ans selon cette politique il faudra donc creuser pour le réseau du "Grand Paris 2".
Les élus doivent cesser de considérer que la densification urbaine en IDF est la preuve d'un attrait pour leur ville. C'est simplement la conséquence
d'une très mauvaise politique d'aménagement du territoire.
Concentrons nous d'abord sur la rénovation du patrimoine bâti ancien, sur le renouveau commerçant, sur les questions de sécurité, de solidarité et d'emploi, sur la qualité et la propreté des espaces publics pour refaire des quartiers agréables à taille humaine. Et au passage remettons en ordre de marche le réseau de transports publics existant qui en a bien besoin.
Dominique Jacquin 09-2012
LES JEUX SONT FAITS ... RIEN NE VA PLUS !
Tandis que nous regardions les jeux olympiques d’autres records passaient inaperçus. Ceux du chômage, de la récession, de la dette et de la hausse des
prix de première nécessité. Nos médaillés de la natation et du judo ne nous éviteront pas de boire la tasse ou d’aller au tapis si des mesures budgétaires
rigoureuses ne sont pas entreprises. Meilleure gestion des dépenses publiques, ré industrialisation du territoire, fédéralisme européen, et
au passage moralisation de la vie politique, tout ce qui était au cœur des propositions des démocrates revient comme une évidence.
Notre ville comme toutes les collectivités territoriales devra accompagner les efforts de rationalisation du budget de l’état.
Les dotations de l’Etat n’augmenteront pas, diminueront même certainement, et des choix difficiles devront être faits dans un consensus large.
Nous travaillerons à préserver l'essentiel du service public.
Il ne s'agit plus d'agiter les formules antisarkozistes pour distraire des vrais débats et cacher les abus dans le millefeuille des territoires. Il s'agit d'affronter la réalité d'un pays en déclin dont beaucoup trop de responsables politiques et économiques semblent dire "après nous le déluge".
Il faut une politique de soutien à l’entreprise et à l’esprit d’entreprise, des changements profonds dans l’organisation du travail et de la fiscalité, un appel au pays pour qu’il soutienne sa production nationale et ceux qui la portent.
C’est d’une profonde réorientation qu’il s’agit, qui ne sera pas facile à conduire, mais qui est la seule voie d’espoir possible.
Dominique Jacquin 26-08-2012
A propos des J.O. le CIO s’est encore déshonoré en acceptant les exigences vexatoires des Emirats et de l’Iran envers les athlètes féminines, ou encore en cautionnant le refus de certaines délégations arabes de rencontrer des sportifs israéliens.
prix de première nécessité. Nos médaillés de la natation et du judo ne nous éviteront pas de boire la tasse ou d’aller au tapis si des mesures budgétaires
rigoureuses ne sont pas entreprises. Meilleure gestion des dépenses publiques, ré industrialisation du territoire, fédéralisme européen, et
au passage moralisation de la vie politique, tout ce qui était au cœur des propositions des démocrates revient comme une évidence.
Notre ville comme toutes les collectivités territoriales devra accompagner les efforts de rationalisation du budget de l’état.
Les dotations de l’Etat n’augmenteront pas, diminueront même certainement, et des choix difficiles devront être faits dans un consensus large.
Nous travaillerons à préserver l'essentiel du service public.
Il ne s'agit plus d'agiter les formules antisarkozistes pour distraire des vrais débats et cacher les abus dans le millefeuille des territoires. Il s'agit d'affronter la réalité d'un pays en déclin dont beaucoup trop de responsables politiques et économiques semblent dire "après nous le déluge".
Il faut une politique de soutien à l’entreprise et à l’esprit d’entreprise, des changements profonds dans l’organisation du travail et de la fiscalité, un appel au pays pour qu’il soutienne sa production nationale et ceux qui la portent.
C’est d’une profonde réorientation qu’il s’agit, qui ne sera pas facile à conduire, mais qui est la seule voie d’espoir possible.
Dominique Jacquin 26-08-2012
A propos des J.O. le CIO s’est encore déshonoré en acceptant les exigences vexatoires des Emirats et de l’Iran envers les athlètes féminines, ou encore en cautionnant le refus de certaines délégations arabes de rencontrer des sportifs israéliens.
ET MAINTENANT LA COUR DECOMPTE ...
Il y a des moments où l’on est fier de notre démocratie. C’est vrai, quoi : souvent on se prend à douter – est-ce que le suffrage universel est bien un mode
de gouvernement à hauteur des enjeux de l’heure, est-ce que nos élus, si brillants soient-ils, sont bien armés pour affronter la mondialisation, la
récession, la poussée migratoire, le déclin démographique, la crise identitaire de l’Occident, la perte de la transmission, la montée des intégrismes religieux
rétifs à notre bonne vieille laïcité ? Est-ce que la République est bonne à autre chose qu’à nourrir des déclarations incantatoires de préau d’école ?
Et puis, arrive le moment décisif, l’heure de vérité, le temps béni de la démocratie : la période électorale. Alors, enfin, cessent les doutes pour laisser place à l’irremplaçable évidence : oui, la démocratie est bien cet espace béni où les vraies questions sont abordées à bras le corps par des élus compétents et dévoués, pétris de cette éthique de responsabilité sans laquelle il n’est point de chose publique, le temps privilégié où les vaines querelles s’effacent devant la féconde confrontation des idées, au service exclusif du bien commun.
Vous n’êtes pas obligés de nous croire, mais nous attestons malgré vos dénégations que l’on a bien parlé du rapport de la cour des comptes, de l’abyssale dette publique, du train de vie de l’état, des grands privilèges odieux et des multiples petits privilèges qui s’additionnent lourdement, si – si, on a parlé de la Sécu vide et des caisses de retraite aussi vides, de la désindustrialisation, de la récession, de la crise de l’Euro, de la crise de l’Europe, du gâchis environnemental, de la politique internationale …
Et si vous ne vous souvenez que du débat sur la réforme du permis de conduire, des jours entiers à pister la viande hallal, du tweet d’une concubine jalouse, de la guerre du perchoir, c’est que vous n’êtes pas attentifs.
Sérieusement. Les scrutins sont clos et maintenant la réalité des prix va s’afficher.
La cour des comptes décompte …
Il manque 10 milliards tout de suite, il en manquera 33 en 2013 pour finaliser le budget.
Il faut un nouveau compromis social qui fonde le redressement des entreprises sur les concessions réciproques, c'est-à-dire sur l'équité et les efforts partagés dans la justice sociale. Il faut une action déterminée en faveur de l'investissement et de l'innovation. Et il aurait fallu pour cela un large rassemblement d’unité nationale pour débattre sereinement.
Nous restons disponibles pour y participer et nous serons dans notre ville des partenaires constructifs pour aborder les questions financières qui ne manqueront pas de se poser.
Dominique Jacquin 07-2012
de gouvernement à hauteur des enjeux de l’heure, est-ce que nos élus, si brillants soient-ils, sont bien armés pour affronter la mondialisation, la
récession, la poussée migratoire, le déclin démographique, la crise identitaire de l’Occident, la perte de la transmission, la montée des intégrismes religieux
rétifs à notre bonne vieille laïcité ? Est-ce que la République est bonne à autre chose qu’à nourrir des déclarations incantatoires de préau d’école ?
Et puis, arrive le moment décisif, l’heure de vérité, le temps béni de la démocratie : la période électorale. Alors, enfin, cessent les doutes pour laisser place à l’irremplaçable évidence : oui, la démocratie est bien cet espace béni où les vraies questions sont abordées à bras le corps par des élus compétents et dévoués, pétris de cette éthique de responsabilité sans laquelle il n’est point de chose publique, le temps privilégié où les vaines querelles s’effacent devant la féconde confrontation des idées, au service exclusif du bien commun.
Vous n’êtes pas obligés de nous croire, mais nous attestons malgré vos dénégations que l’on a bien parlé du rapport de la cour des comptes, de l’abyssale dette publique, du train de vie de l’état, des grands privilèges odieux et des multiples petits privilèges qui s’additionnent lourdement, si – si, on a parlé de la Sécu vide et des caisses de retraite aussi vides, de la désindustrialisation, de la récession, de la crise de l’Euro, de la crise de l’Europe, du gâchis environnemental, de la politique internationale …
Et si vous ne vous souvenez que du débat sur la réforme du permis de conduire, des jours entiers à pister la viande hallal, du tweet d’une concubine jalouse, de la guerre du perchoir, c’est que vous n’êtes pas attentifs.
Sérieusement. Les scrutins sont clos et maintenant la réalité des prix va s’afficher.
La cour des comptes décompte …
Il manque 10 milliards tout de suite, il en manquera 33 en 2013 pour finaliser le budget.
Il faut un nouveau compromis social qui fonde le redressement des entreprises sur les concessions réciproques, c'est-à-dire sur l'équité et les efforts partagés dans la justice sociale. Il faut une action déterminée en faveur de l'investissement et de l'innovation. Et il aurait fallu pour cela un large rassemblement d’unité nationale pour débattre sereinement.
Nous restons disponibles pour y participer et nous serons dans notre ville des partenaires constructifs pour aborder les questions financières qui ne manqueront pas de se poser.
Dominique Jacquin 07-2012
LA FOSSILISATION DE LA VIE PUBLIQUE
Un coup de barre à gauche et quelques temps après un retour de la droite ... Voilà en résumé la vie politique française depuis 30 ans.
Le système électoral oblige à être aux ordres de l’un des deux partis dominants. Ceux qui triomphent aux élections présidentielles et législatives perdent les élections intermédiaires, et le conflit permanent additionné du déni des réalités financières entraine la course aux emprunts et aux déficits publics pour tenter de garder sa clientèle électorale.
On pourrait dire que les électeurs choisissent et que le système fonctionne démocratiquement.
Regardons de plus près les chiffres : 50% des électeurs inscrits s’abstiennent (moins aux présidentielles, plus aux territoriales).
Parmi les 50% de votants environ un tiers ne sera pas représenté à l’assemblée nationale.
Nous basons donc notre république sur l’opinion de 35% du corps électoral, et il faudrait, pour finir de noircir le tableau, préciser que les élus issus de ces 35% sont pour un cinquième des obligés de l’UMP et du PS, sans liberté réelle de vote (Verts, Radicaux, Nouveau Centre).
Cette république est à bout de souffle : cumul des mandats, baronnies parfois familiales, millefeuille territorial, corruption et abus de pouvoir …
Et l’électeur ne veut pas entendre le discours de vérité sur la faillite publique.
L’idée d’union nationale est pour l’heure aux oubliettes et la guerre des clans va continuer. Les démocrates sont pris entre le marteau et l’enclume dans un système fossilisé.
Nous faisons partie des 1,76% d’électeurs qui ont permis la victoire de François Hollande (51,76%). Nous avons suivi François Bayrou après avoir été tentés par le vote blanc. Il n’aura fallu que quelques jours pour comprendre que le sectarisme claironné par Martine Aubry
faisait de nous un marchepied sans importance.
Le PS a totalement manqué d’élégance et d’esprit d’ouverture. Il se condamne à la vieille union de la gauche et aux surenchères du PC et des Verts.
Mauvais présages pour les comptes publics !
Nous voterons blanc au second tour dimanche prochain en continuant à exiger la prise en compte de ce bulletin.
Nous aurons dans notre circonscription une élection « soviétique » avec un seul candidat. Mais nous saurons compter les votes blancs et l’augmentation
probable du nombre d’abstentionnistes.
Désormais ce sont les questions locales que nous remettons au premier plan avec le travail autour de nos propositions pour 2014.
Dominique Jacquin 12-06-2012
Ayons à l’esprit que ceux qui osent peuvent connaitre la défaite, mais ceux qui n’osent rien sont toujours battus.
Le système électoral oblige à être aux ordres de l’un des deux partis dominants. Ceux qui triomphent aux élections présidentielles et législatives perdent les élections intermédiaires, et le conflit permanent additionné du déni des réalités financières entraine la course aux emprunts et aux déficits publics pour tenter de garder sa clientèle électorale.
On pourrait dire que les électeurs choisissent et que le système fonctionne démocratiquement.
Regardons de plus près les chiffres : 50% des électeurs inscrits s’abstiennent (moins aux présidentielles, plus aux territoriales).
Parmi les 50% de votants environ un tiers ne sera pas représenté à l’assemblée nationale.
Nous basons donc notre république sur l’opinion de 35% du corps électoral, et il faudrait, pour finir de noircir le tableau, préciser que les élus issus de ces 35% sont pour un cinquième des obligés de l’UMP et du PS, sans liberté réelle de vote (Verts, Radicaux, Nouveau Centre).
Cette république est à bout de souffle : cumul des mandats, baronnies parfois familiales, millefeuille territorial, corruption et abus de pouvoir …
Et l’électeur ne veut pas entendre le discours de vérité sur la faillite publique.
L’idée d’union nationale est pour l’heure aux oubliettes et la guerre des clans va continuer. Les démocrates sont pris entre le marteau et l’enclume dans un système fossilisé.
Nous faisons partie des 1,76% d’électeurs qui ont permis la victoire de François Hollande (51,76%). Nous avons suivi François Bayrou après avoir été tentés par le vote blanc. Il n’aura fallu que quelques jours pour comprendre que le sectarisme claironné par Martine Aubry
faisait de nous un marchepied sans importance.
Le PS a totalement manqué d’élégance et d’esprit d’ouverture. Il se condamne à la vieille union de la gauche et aux surenchères du PC et des Verts.
Mauvais présages pour les comptes publics !
Nous voterons blanc au second tour dimanche prochain en continuant à exiger la prise en compte de ce bulletin.
Nous aurons dans notre circonscription une élection « soviétique » avec un seul candidat. Mais nous saurons compter les votes blancs et l’augmentation
probable du nombre d’abstentionnistes.
Désormais ce sont les questions locales que nous remettons au premier plan avec le travail autour de nos propositions pour 2014.
Dominique Jacquin 12-06-2012
Ayons à l’esprit que ceux qui osent peuvent connaitre la défaite, mais ceux qui n’osent rien sont toujours battus.
Legislatives Juin 2012
Un pays en crise ne peut pas résoudre les problèmes qui se posent à lui dans le climat d’affrontement que nous connaissons depuis des années. Il faut donc une démarche de réconciliation. Il faut une démarche de vérité. Beaucoup de problèmes ont été éludés, et beaucoup de solutions avancées ne correspondent pas à l’exigence de la situation grave qui s'imposera à nous. Il faut construire dans l’action un esprit d’unité nationale.
La crise vient, plus vite et plus dure qu’on ne l’imaginait ! L’étincelle part de Grèce, mais c’est dans les états endettés de la zone euro, et au premier chef chez nous en France, que l’incendie risque de s’allumer.
A celles et ceux qui ne souhaitent pas donner une majorité absolue au Parti Socialiste nous disons « Ne ramenez pas l’UMP … une cohabitation ce serait l’immobilisme pour le pays ».
Les Français ne veulent pas d’une opposition frontale et systématique pour la période qui s’ouvre. Ils ont envie de gens, même différents, mais réunis qui fassent avancer les choses. C’est dans cette volonté que nous nous inscrivons.
Il faut au Parlement un courant politique nouveau qui soit à la fois indépendant et positif. Il faut un courant politique qui dise non à la participation complaisante, non à l’opposition de principe, et oui à l’esprit de responsabilité et d’unité nationale.
Au travers des candidats de cette force centrale pourront s’exprimer tous ceux qui éprouvent un malaise devant la volonté de monopole de l’UMP et du PS : les gaullistes, les sociaux démocrates, les sensibilités sociales de la droite républicaine, les écologistes réalistes. Tous ceux qui n’aiment pas que triomphent les seules logiques d’appareil. Tous ceux qui en ont assez des sectaires d’un bord ou de l’autre.
Ils ne seront pas les hommes et les femmes d’un camp, mais les hommes et les femmes d’un pays et d’un peuple.
D.J. 15 Mai 2012
La crise vient, plus vite et plus dure qu’on ne l’imaginait ! L’étincelle part de Grèce, mais c’est dans les états endettés de la zone euro, et au premier chef chez nous en France, que l’incendie risque de s’allumer.
A celles et ceux qui ne souhaitent pas donner une majorité absolue au Parti Socialiste nous disons « Ne ramenez pas l’UMP … une cohabitation ce serait l’immobilisme pour le pays ».
Les Français ne veulent pas d’une opposition frontale et systématique pour la période qui s’ouvre. Ils ont envie de gens, même différents, mais réunis qui fassent avancer les choses. C’est dans cette volonté que nous nous inscrivons.
Il faut au Parlement un courant politique nouveau qui soit à la fois indépendant et positif. Il faut un courant politique qui dise non à la participation complaisante, non à l’opposition de principe, et oui à l’esprit de responsabilité et d’unité nationale.
Au travers des candidats de cette force centrale pourront s’exprimer tous ceux qui éprouvent un malaise devant la volonté de monopole de l’UMP et du PS : les gaullistes, les sociaux démocrates, les sensibilités sociales de la droite républicaine, les écologistes réalistes. Tous ceux qui n’aiment pas que triomphent les seules logiques d’appareil. Tous ceux qui en ont assez des sectaires d’un bord ou de l’autre.
Ils ne seront pas les hommes et les femmes d’un camp, mais les hommes et les femmes d’un pays et d’un peuple.
D.J. 15 Mai 2012
Le cauchemar, le rêve, ou le possible.
Nous avons tenté de remettre la campagne des présidentielles dans la réalité du pays et du monde. Les candidats et les médias n'ont pas voulu aborder les vrais problèmes. La dette publique a disparu des débats. L’UMP et le FN ont surfé sur les questions de sécurité et d’immigration.
Le PS et le FDG ont promis des lendemains qui chantent et nous n’avons pas le premier sou pour honorer les promesses qu’ils ont faites.
Les enquêtes de personnalités placent François Bayrou comme "le candidat le plus sérieux face à la dette publique, le plus honnête, le moins démagogue, le plus cultivé et le plus ancré dans le terroir français" … mais cela ne se traduit pas par une intention de vote comparable.
Habitués aux sirènes des promesses faciles, les Français ne veulent pas entendre ce qui fache. Le mot "effort" est une injure en campagne électorale.
Nous avions donc les candidats du cauchemar, ceux du rêve et celui du possible.
Après le 7 mai viendra le temps des réalités et hélas rapidement celui de la gueule de bois.
Nous allons localement débattre des priorités pour le second tour. Si la défaite de Nicolas Sarkozy est souhaitée par la majorité des adhérents, il reste que nous attendons des engagements précis de François Hollande sur la maitrise des dépenses de l'état, sur la réforme des institutions et la moralisation de la vie publique, et sur la réindustrialisation du pays.
Nous prendrons position localement dans les jours à venir.
Dominique JACQUIN 22-04-2012
Le PS et le FDG ont promis des lendemains qui chantent et nous n’avons pas le premier sou pour honorer les promesses qu’ils ont faites.
Les enquêtes de personnalités placent François Bayrou comme "le candidat le plus sérieux face à la dette publique, le plus honnête, le moins démagogue, le plus cultivé et le plus ancré dans le terroir français" … mais cela ne se traduit pas par une intention de vote comparable.
Habitués aux sirènes des promesses faciles, les Français ne veulent pas entendre ce qui fache. Le mot "effort" est une injure en campagne électorale.
Nous avions donc les candidats du cauchemar, ceux du rêve et celui du possible.
Après le 7 mai viendra le temps des réalités et hélas rapidement celui de la gueule de bois.
Nous allons localement débattre des priorités pour le second tour. Si la défaite de Nicolas Sarkozy est souhaitée par la majorité des adhérents, il reste que nous attendons des engagements précis de François Hollande sur la maitrise des dépenses de l'état, sur la réforme des institutions et la moralisation de la vie publique, et sur la réindustrialisation du pays.
Nous prendrons position localement dans les jours à venir.
Dominique JACQUIN 22-04-2012
MEETING du ZENITH : La presse n'aime que les cabris !
Décidemment en politique les médias n’aiment que les cabris ! Si vous ne sautez pas en l’air en poussant des grognements, vous ne les intéressez pas. A lire les commentaires sur le discours de François Bayrou au Zénith , je confirme cette analyse.
Pas de phrases injurieuses, pas d’annonces irrationnelles, de surenchères … quel ennui pour la presse !
J’ai entendu un discours construit sur la réalité économique du pays, des propositions claires pour sortir de la dette et relancer la production, une volonté de remettre le système éducatif sur des bases exigeantes et simples, et un échéancier court pour moraliser la vie publique … mais les commentateurs « n’ont rien entendu de nouveau » !
Ces journalistes devraient faire du reportage animalier. Ils aiment filmer les éructions de Mélenchon, les feulements de Sarkozy, les râlements de Lepen et les imitations singesques de Mitterrand par Hollande.
Le tout baignant dans un langage primaire ou primate, pavlovien, sur l’insécurité, l’immigration, les promesses démagogiques.
Il nous reste quelques semaines pour sortir la campagne de la jungle ou du zoo.
Dominique Jacquin 26-03-2012
Pas de phrases injurieuses, pas d’annonces irrationnelles, de surenchères … quel ennui pour la presse !
J’ai entendu un discours construit sur la réalité économique du pays, des propositions claires pour sortir de la dette et relancer la production, une volonté de remettre le système éducatif sur des bases exigeantes et simples, et un échéancier court pour moraliser la vie publique … mais les commentateurs « n’ont rien entendu de nouveau » !
Ces journalistes devraient faire du reportage animalier. Ils aiment filmer les éructions de Mélenchon, les feulements de Sarkozy, les râlements de Lepen et les imitations singesques de Mitterrand par Hollande.
Le tout baignant dans un langage primaire ou primate, pavlovien, sur l’insécurité, l’immigration, les promesses démagogiques.
Il nous reste quelques semaines pour sortir la campagne de la jungle ou du zoo.
Dominique Jacquin 26-03-2012
Arcueil : Pour relancer les assemblées de quartier
Article paru en extraits dans notre page de groupe pour Arcueil Notre Cité
Créées il y a une quinzaine d’années, les assemblées de quartiers semblent pour certaines marquer le pas.
Il y a plusieurs raisons à cela et notamment la prise de distance des citoyens avec la politique. S’investir dans le débat collectif parait inutile tant la
politique semble être devenue une affaire de gestion de carrière dans laquelle le citoyen importe peu. La démocratie participative serait un affichage. Il est
donc nécessaire localement d’être attentifs à faire des assemblées des partenaires qui proposent, critiquent, amendent, et non des chambres
d’enregistrement. Je ne dis pas que c’est le cas à Arcueil, mais beaucoup d’habitants ont déserté les réunions parce qu’il leur a semblé que les longues discussions de quartier n’aboutissaient pas à des réalisations rapides et que leur engagement était donc inutile.
Nous devons mieux gérer le temps administratif et le temps des habitants
La commune, la CAVB travaillent sur des plans annuels ou pluriannuels qui concernent principalement des aménagements d’ensemble. A l’inverse les demandes des assemblées touchent à la proximité et sont vécues comme “urgentes” par les habitants. Il faut marier ces deux temps et respecter une méthode de réponses :
1- la commune a-t-elle programmé ces travaux ?
2- dans quels délais et qui en est le maitre d’oeuvre (ville, CAVB, département, Office HLM) ?
3- si les travaux ne sont pas programmés il faut en évaluer la pertinence, chiffrer le cout, et l’assemblée peut alors décider d’en assumer la dépense.
Un élément mineur du patrimoine remis en état, un aménagement empêchant le stationnement gênant, la rénovation d’un espace vert, ... voilà des
exemples de propositions qui peuvent facilement aboutir et donner du crédit aux assemblées.
Le souci vient parfois aussi du fait qu’un projet débattu et planifié change brutalement de contenu parce qu’il a été passé à la moulinette d’un service municipal qui considère qu’il est détenteur de la formation et du savoir, à l’inverse des habitants.
Or, si effectivement les habitants n’ont pas toutes les connaissances techniques et juridiques requises, ils ont l’expérience du quotidien. Il faut alors un véritable échange et considérer que l’assemblée doit être respectée puisqu’il s’agit de son propre budget.
Les animations ont besoin d’un planning annuel et de moyens techniques de base toujours disponibles.
Le lien convivial créé par les animations de quartier est déterminant pour leur survie. En plus du bénévolat nécessaire des habitants il faut faciliter l’organisation technique des festivités. Et pour mieux ordonner les interventions des différents services (citoyenneté, manutention, régie municipale, parcs et jardins, etc. ...) il est nécessaire d’établir un planning des rendez-vous qui tiendra compte des habitudes et des dates incontournables du calendrier.
Les commerçants, les écoles, les associations et les assemblées de quartier ont intérêt à mieux répartir leurs initiatives.
Les moyens techniques doivent être développés pour la sécurité et le confort des habitants.
A chaque initiative nous retrouvons les mêmes questions :
- L’alimentation électrique pour un plateau artistique pose problème. Ou se branche-t-on ? Y a-t-il assez de puissance ? Les câbles sont-ils sécurisés ? Qui doit-on appeler en cas de problème. Ces questions sont autant de soucis qui perturbent la préparation et le déroulement des journées. Il faut lister les besoins élémentaires et s’en doter.
- L’alimentation en eau est elle accessible ? Un départ de feu (barbecue) est toujours à craindre. Et par grande chaleur il est nécessaire de pouvoir hydrater les participants autrement qu’avec des dizaines de bouteilles d’eau minérale. Il existe des points d’arrivée d’eau qui doivent être ouverts pour les
animations.
- Le nettoyage préalable des espaces festifs par les services municipaux relève souvent d’une bataille insistante et il arrive que rien ne soit fait. Et pour rendre les lieux propres nous n’arrivons pas à obtenir des poubelles en nombre suffisant.
- Les WC constituent un problème difficile à régler. Une étude comparative entre location et achat pourrait être faite.
Un pluralisme affiché comme incitation à la participation.
Enfin il est nécessaire si l’on souhaite l’élargissement de la fréquentation aux assemblées et à leurs initiatives d’afficher un pluralisme politique.
Il est primordial que les « locomotives » nécessaires à l’énergie des assemblées dépassent les clivages politiques locaux et nationaux. Ce sont les habitants qui sauront reconnaitre celles et ceux qui consacrent temps et matière grise à leur quartier.
A cet égard les succès de l’assemblée du quartier Ferry sont dus à la fois aux engagements bénévoles nombreux et aussi à la diversité des opinions politiques des référents qui permet de débattre et de construire dans le consensus.
Les services municipaux ont majoritairement acté l’utilité des assemblées de quartier, il faut éviter la lassitude des habitants et l’usure des collectifs de
quartier.
Nous sommes au Mouvement Démocrate très attachés à la pérennité des assemblées et je m’y suis toujours investi quelque soit le quartier, quelle que soit la responsabilité confiée (voir en page ANIMATIONS).
Dominique Jacquin 24-02-2012
Créées il y a une quinzaine d’années, les assemblées de quartiers semblent pour certaines marquer le pas.
Il y a plusieurs raisons à cela et notamment la prise de distance des citoyens avec la politique. S’investir dans le débat collectif parait inutile tant la
politique semble être devenue une affaire de gestion de carrière dans laquelle le citoyen importe peu. La démocratie participative serait un affichage. Il est
donc nécessaire localement d’être attentifs à faire des assemblées des partenaires qui proposent, critiquent, amendent, et non des chambres
d’enregistrement. Je ne dis pas que c’est le cas à Arcueil, mais beaucoup d’habitants ont déserté les réunions parce qu’il leur a semblé que les longues discussions de quartier n’aboutissaient pas à des réalisations rapides et que leur engagement était donc inutile.
Nous devons mieux gérer le temps administratif et le temps des habitants
La commune, la CAVB travaillent sur des plans annuels ou pluriannuels qui concernent principalement des aménagements d’ensemble. A l’inverse les demandes des assemblées touchent à la proximité et sont vécues comme “urgentes” par les habitants. Il faut marier ces deux temps et respecter une méthode de réponses :
1- la commune a-t-elle programmé ces travaux ?
2- dans quels délais et qui en est le maitre d’oeuvre (ville, CAVB, département, Office HLM) ?
3- si les travaux ne sont pas programmés il faut en évaluer la pertinence, chiffrer le cout, et l’assemblée peut alors décider d’en assumer la dépense.
Un élément mineur du patrimoine remis en état, un aménagement empêchant le stationnement gênant, la rénovation d’un espace vert, ... voilà des
exemples de propositions qui peuvent facilement aboutir et donner du crédit aux assemblées.
Le souci vient parfois aussi du fait qu’un projet débattu et planifié change brutalement de contenu parce qu’il a été passé à la moulinette d’un service municipal qui considère qu’il est détenteur de la formation et du savoir, à l’inverse des habitants.
Or, si effectivement les habitants n’ont pas toutes les connaissances techniques et juridiques requises, ils ont l’expérience du quotidien. Il faut alors un véritable échange et considérer que l’assemblée doit être respectée puisqu’il s’agit de son propre budget.
Les animations ont besoin d’un planning annuel et de moyens techniques de base toujours disponibles.
Le lien convivial créé par les animations de quartier est déterminant pour leur survie. En plus du bénévolat nécessaire des habitants il faut faciliter l’organisation technique des festivités. Et pour mieux ordonner les interventions des différents services (citoyenneté, manutention, régie municipale, parcs et jardins, etc. ...) il est nécessaire d’établir un planning des rendez-vous qui tiendra compte des habitudes et des dates incontournables du calendrier.
Les commerçants, les écoles, les associations et les assemblées de quartier ont intérêt à mieux répartir leurs initiatives.
Les moyens techniques doivent être développés pour la sécurité et le confort des habitants.
A chaque initiative nous retrouvons les mêmes questions :
- L’alimentation électrique pour un plateau artistique pose problème. Ou se branche-t-on ? Y a-t-il assez de puissance ? Les câbles sont-ils sécurisés ? Qui doit-on appeler en cas de problème. Ces questions sont autant de soucis qui perturbent la préparation et le déroulement des journées. Il faut lister les besoins élémentaires et s’en doter.
- L’alimentation en eau est elle accessible ? Un départ de feu (barbecue) est toujours à craindre. Et par grande chaleur il est nécessaire de pouvoir hydrater les participants autrement qu’avec des dizaines de bouteilles d’eau minérale. Il existe des points d’arrivée d’eau qui doivent être ouverts pour les
animations.
- Le nettoyage préalable des espaces festifs par les services municipaux relève souvent d’une bataille insistante et il arrive que rien ne soit fait. Et pour rendre les lieux propres nous n’arrivons pas à obtenir des poubelles en nombre suffisant.
- Les WC constituent un problème difficile à régler. Une étude comparative entre location et achat pourrait être faite.
Un pluralisme affiché comme incitation à la participation.
Enfin il est nécessaire si l’on souhaite l’élargissement de la fréquentation aux assemblées et à leurs initiatives d’afficher un pluralisme politique.
Il est primordial que les « locomotives » nécessaires à l’énergie des assemblées dépassent les clivages politiques locaux et nationaux. Ce sont les habitants qui sauront reconnaitre celles et ceux qui consacrent temps et matière grise à leur quartier.
A cet égard les succès de l’assemblée du quartier Ferry sont dus à la fois aux engagements bénévoles nombreux et aussi à la diversité des opinions politiques des référents qui permet de débattre et de construire dans le consensus.
Les services municipaux ont majoritairement acté l’utilité des assemblées de quartier, il faut éviter la lassitude des habitants et l’usure des collectifs de
quartier.
Nous sommes au Mouvement Démocrate très attachés à la pérennité des assemblées et je m’y suis toujours investi quelque soit le quartier, quelle que soit la responsabilité confiée (voir en page ANIMATIONS).
Dominique Jacquin 24-02-2012
2012 Pour une Entente Nationale
Jamais, depuis des décennies, la situation de notre pays et celle de l’Europe ne sont apparues aussi inquiétantes et même décourageantes pour les citoyens. Ce qu’ils constatent et redoutent à la fois, c’est l’impuissance du politique. La multiplication des discours qui ne sont jamais suivis d’effets les
lasse et les détourne du débat. Les assurances maintes fois répétées que, cette fois, on est réellement sorti de la crise dévaluent la parole des dirigeants. La complexité des analyses des experts qui parlent haut et se voient sans cesse contredits par la réalité nourrit encore cette inquiétude.
Nous avons fait depuis des mois, le diagnostic du mal français.
Les symptômes connus de tous sont multiples : chômage galopant, effondrement du pouvoir d’achat, déficit toujours plus grave, dette écrasante, perte d’image et d’influence de notre pays.
Mais la cause, elle, est unique : nous ne produisons plus en France.
Si l’on veut que la France se redresse, nous devrons rassembler en une volonté inflexible toutes les forces du pays : les entreprises pour regagner la bataille des produits perdus, les consommateurs pour les soutenir, les banques pour faciliter les financements, les partenaires sociaux pour inventer un nouveau contrat social dans l’entreprise, l’État pour réguler et faciliter la vie sociale. Et l’Europe devra se mobiliser, elle aussi, elle qui paraît n’avoir plus de volonté, pour assumer le même combat.
Dans ce moment d’orages et de découragement, nous allons être autour de François Bayrou pour sortir le pays de la guerre des clans et trouver le chemin d’une entente nationale. Nous devrons redonner de l’honnêteté et de la transparence à la vie publique. Nous tiendrons un discours de vérité sans démagogie électoraliste. Nous le ferons localement et nationalement.
Cordialement.
Dominique JACQUIN (01-2012)
lasse et les détourne du débat. Les assurances maintes fois répétées que, cette fois, on est réellement sorti de la crise dévaluent la parole des dirigeants. La complexité des analyses des experts qui parlent haut et se voient sans cesse contredits par la réalité nourrit encore cette inquiétude.
Nous avons fait depuis des mois, le diagnostic du mal français.
Les symptômes connus de tous sont multiples : chômage galopant, effondrement du pouvoir d’achat, déficit toujours plus grave, dette écrasante, perte d’image et d’influence de notre pays.
Mais la cause, elle, est unique : nous ne produisons plus en France.
Si l’on veut que la France se redresse, nous devrons rassembler en une volonté inflexible toutes les forces du pays : les entreprises pour regagner la bataille des produits perdus, les consommateurs pour les soutenir, les banques pour faciliter les financements, les partenaires sociaux pour inventer un nouveau contrat social dans l’entreprise, l’État pour réguler et faciliter la vie sociale. Et l’Europe devra se mobiliser, elle aussi, elle qui paraît n’avoir plus de volonté, pour assumer le même combat.
Dans ce moment d’orages et de découragement, nous allons être autour de François Bayrou pour sortir le pays de la guerre des clans et trouver le chemin d’une entente nationale. Nous devrons redonner de l’honnêteté et de la transparence à la vie publique. Nous tiendrons un discours de vérité sans démagogie électoraliste. Nous le ferons localement et nationalement.
Cordialement.
Dominique JACQUIN (01-2012)
PS - VERTS : MARCHANDAGE ET COURSES AUX PLACES
Cécile Duflot : une énergie renouvelable … pour gérer sa carrière
Six mois avant les élections les écologistes ont donc obtenu du PS la promesse d'avoir un groupe parlementaire avec une soixantaine de circonscriptions
réservées, dont vingt-cinq à trente «gagnables» en cas de victoire de la gauche et quinze en cas de défaite. PS et EELV sont même tombés d'accord pour réserver une circonscription à Cécile Duflot à Paris dans le quartier bobo du 11ème arrondissement. Elle n’aura pas à battre la droite, la députée PS sortante Danièle Hoffman-Rispal était bien implantée dans ce quartier. Quel courage, le même que François Fillon qui sera parachuté dans le 7ème arrondissement déjà acquis à l’UMP !
C’est fou comme les antagonismes s’effacent dès que les marchandages aboutissent. L’accord sur la sortie du nucléaire était "impossible", mais tout s’arrange quand il s’agit de gérer une carrière, même si au passage on rédige deux textes différents pour acter "l’accord" et que l’on annonce des objectifs qui ne seront jamais atteints.
Aujourd'hui, tout le monde est à peu près d'accord pour aller vers une réduction des énergies fossiles, tant pour des questions économiques que pour réduire le gaz à effet de serre.On se focalise sur la question de l'EPR, c'est-à-dire sur 3 pour cent de la production nucléaire française et 0,5 pour cent de notre production énergétique. Certes il est nécessaire d'y voir clair sur son coût réel et sur les malfaçons pointées par l'Institut de radioprotection et de
sûreté nucléaire (IRSN) qui doit rendre un rapport à ce sujet. Mais la réduction du nucléaire en France n'est pas un choix politique, c'est le sens vers
lequel on ira de toute façon. Il y a des centrales en fin de vie et on ne pourra pas, pour des raisons budgétaires, construire autant d'EPR qu'on fermera
de centrales. Il faut stopper la guerre que se livrent le nucléaire, l'éolien, le solaire... Il y a nécessité de calmer de jeu. Les décideurs ont besoin d'outils de réflexion fiables, des bons chiffres. Faisons tous les cinq ans des rendez-vous de type Grenelle de l'énergie pour faire le point. Si les nouvelles
énergies compensent progressivement le nucléaire, alors nous pourrons fermer quelques centrales.
Mais ceci ne constitue pas la base d’un programme de gouvernement comme les écologistes le voudraient … quitte à se renier et à accepter
« l’inacceptable » contre quelques sièges et portefeuilles.
Dominique JACQUIN (16-11-2011)
réservées, dont vingt-cinq à trente «gagnables» en cas de victoire de la gauche et quinze en cas de défaite. PS et EELV sont même tombés d'accord pour réserver une circonscription à Cécile Duflot à Paris dans le quartier bobo du 11ème arrondissement. Elle n’aura pas à battre la droite, la députée PS sortante Danièle Hoffman-Rispal était bien implantée dans ce quartier. Quel courage, le même que François Fillon qui sera parachuté dans le 7ème arrondissement déjà acquis à l’UMP !
C’est fou comme les antagonismes s’effacent dès que les marchandages aboutissent. L’accord sur la sortie du nucléaire était "impossible", mais tout s’arrange quand il s’agit de gérer une carrière, même si au passage on rédige deux textes différents pour acter "l’accord" et que l’on annonce des objectifs qui ne seront jamais atteints.
Aujourd'hui, tout le monde est à peu près d'accord pour aller vers une réduction des énergies fossiles, tant pour des questions économiques que pour réduire le gaz à effet de serre.On se focalise sur la question de l'EPR, c'est-à-dire sur 3 pour cent de la production nucléaire française et 0,5 pour cent de notre production énergétique. Certes il est nécessaire d'y voir clair sur son coût réel et sur les malfaçons pointées par l'Institut de radioprotection et de
sûreté nucléaire (IRSN) qui doit rendre un rapport à ce sujet. Mais la réduction du nucléaire en France n'est pas un choix politique, c'est le sens vers
lequel on ira de toute façon. Il y a des centrales en fin de vie et on ne pourra pas, pour des raisons budgétaires, construire autant d'EPR qu'on fermera
de centrales. Il faut stopper la guerre que se livrent le nucléaire, l'éolien, le solaire... Il y a nécessité de calmer de jeu. Les décideurs ont besoin d'outils de réflexion fiables, des bons chiffres. Faisons tous les cinq ans des rendez-vous de type Grenelle de l'énergie pour faire le point. Si les nouvelles
énergies compensent progressivement le nucléaire, alors nous pourrons fermer quelques centrales.
Mais ceci ne constitue pas la base d’un programme de gouvernement comme les écologistes le voudraient … quitte à se renier et à accepter
« l’inacceptable » contre quelques sièges et portefeuilles.
Dominique JACQUIN (16-11-2011)
Référendum grec
L'annonce surprise par Mr Papandreou de l’organisation d’un référendum sur le plan européen tout juste adopté a ravivé les craintes d'une faillite de la
Grèce et d'un éclatement de la zone euro. "Je comprends sa position, la situation était intenable pour Mr Papandréou : encore 120 pour cent de PNB de dette publique, aucune perspective de relance du pays", a déclaré Robert Rochefort, sans pour autant l'approuver. "Il n'est pas complètement honnête de tomber à bras raccourcis sur Papandréou : il est épuisé par la situation, fragilisé par une courte majorité et la seule issue politique pour lui de toutes façons est l'union nationale", a estimé le vice-président du MoDem.
Ce énième rebondissement n'est pas une surprise, François Bayrou avait annoncé que l'accord de sauvetage européen était bancal, temporaire
et qu'il ne résolvait pas les questions de fond. Nous sommes au milieu du gué puisqu'on a décidé d'écarter la faillite de la Grèce, il faut aller au bout de
cette logique : que la Banque centrale européenne (BCE) annonce au plus vite qu'elle rachètera les éléments de dette souveraine de la Grèce et des autres pays de la zone euro pour éviter de créer une panique sur les marchés, et qu'ensuite la BCE devienne garante en dernier ressort de toutes les dettes des états souverains.
Le feuilleton de la dette n'est hélas pas fini. (01-11-2011)
L'annonce surprise par Mr Papandreou de l’organisation d’un référendum sur le plan européen tout juste adopté a ravivé les craintes d'une faillite de la
Grèce et d'un éclatement de la zone euro. "Je comprends sa position, la situation était intenable pour Mr Papandréou : encore 120 pour cent de PNB de dette publique, aucune perspective de relance du pays", a déclaré Robert Rochefort, sans pour autant l'approuver. "Il n'est pas complètement honnête de tomber à bras raccourcis sur Papandréou : il est épuisé par la situation, fragilisé par une courte majorité et la seule issue politique pour lui de toutes façons est l'union nationale", a estimé le vice-président du MoDem.
Ce énième rebondissement n'est pas une surprise, François Bayrou avait annoncé que l'accord de sauvetage européen était bancal, temporaire
et qu'il ne résolvait pas les questions de fond. Nous sommes au milieu du gué puisqu'on a décidé d'écarter la faillite de la Grèce, il faut aller au bout de
cette logique : que la Banque centrale européenne (BCE) annonce au plus vite qu'elle rachètera les éléments de dette souveraine de la Grèce et des autres pays de la zone euro pour éviter de créer une panique sur les marchés, et qu'ensuite la BCE devienne garante en dernier ressort de toutes les dettes des états souverains.
Le feuilleton de la dette n'est hélas pas fini. (01-11-2011)
Les Valeurs de Gauche ?
"Molle" ou "Dure" ? C’est quoi les «valeurs de gauche » ?
Je n’ai pas été voté aux primaires socialistes parce que j’estime que ce n’est pas à moi «démocrate » d’aller chercher un leader à un PS divisé.
A chacun ses problèmes, le PS est une armada de courants dont les chefs se placent pour postuler à des responsabilités électives et leur fidélité varie selon les victoires ou les défaites. Mais en plus il faudrait que je signe un texte à propos des « valeurs de la gauche » ?
Et bien moi je ne signe pas de chèque en blanc, je suis d’ailleurs opposé à la spéculation sur des valeurs virtuelles, en politique comme à la bourse.
Lénine, Staline, Mao, Pol Pot, Kim Il Sung, Castro … de gauche bien sur.
Les brigades rouges, Kadhafi, Hafez El Assad, Ahmadinejad, …estampillés de gauche aussi ?
Alors si ce n’est pas cette gauche là après laquelle le PS devrait cesser de courir, qu’il l’appelle autrement. Si les valeurs sont celles de la démocratie et des conquêtes sociales, elles portent un nom « la social-démocratie ». Si ce n’est pas de cela dont il s’agit, alors c’est un jeu de dupes.
L’esprit de liberté, d’égalité, de fraternité, la solidarité, le respect et la laïcité, le souci de l’écologie ne sont pas le monopole de « la gauche », ne serait-ce que parce qu’il existe « des gauches » qui en ont des visions très différentes. Ces valeurs sont ancrées et vécues de façon personnelle chez les individus. Elles dépassent l’appartenance politique. C’est sur ces bases humanistes que des responsables politiques et des citoyens doivent travailler ensemble à une recomposition politique qui sorte des postures sectaires.
Dominique Jacquin (10-2011)
NB Lorsque j’ai proposé au conseil municipal d’Arcueil à l’occasion du 20ème anniversaire de la chute du mur de Berlin de transformer la rue« Lénine » en rue « Gorbatchev » la majorité de « gauche » du conseil municipal s’y est opposée. Il était même question d’organiser une conférence sur l’apport du Léninisme à la démocratie ... ! Nous attendons toujours ….
"Molle" ou "Dure" ? C’est quoi les «valeurs de gauche » ?
Je n’ai pas été voté aux primaires socialistes parce que j’estime que ce n’est pas à moi «démocrate » d’aller chercher un leader à un PS divisé.
A chacun ses problèmes, le PS est une armada de courants dont les chefs se placent pour postuler à des responsabilités électives et leur fidélité varie selon les victoires ou les défaites. Mais en plus il faudrait que je signe un texte à propos des « valeurs de la gauche » ?
Et bien moi je ne signe pas de chèque en blanc, je suis d’ailleurs opposé à la spéculation sur des valeurs virtuelles, en politique comme à la bourse.
Lénine, Staline, Mao, Pol Pot, Kim Il Sung, Castro … de gauche bien sur.
Les brigades rouges, Kadhafi, Hafez El Assad, Ahmadinejad, …estampillés de gauche aussi ?
Alors si ce n’est pas cette gauche là après laquelle le PS devrait cesser de courir, qu’il l’appelle autrement. Si les valeurs sont celles de la démocratie et des conquêtes sociales, elles portent un nom « la social-démocratie ». Si ce n’est pas de cela dont il s’agit, alors c’est un jeu de dupes.
L’esprit de liberté, d’égalité, de fraternité, la solidarité, le respect et la laïcité, le souci de l’écologie ne sont pas le monopole de « la gauche », ne serait-ce que parce qu’il existe « des gauches » qui en ont des visions très différentes. Ces valeurs sont ancrées et vécues de façon personnelle chez les individus. Elles dépassent l’appartenance politique. C’est sur ces bases humanistes que des responsables politiques et des citoyens doivent travailler ensemble à une recomposition politique qui sorte des postures sectaires.
Dominique Jacquin (10-2011)
NB Lorsque j’ai proposé au conseil municipal d’Arcueil à l’occasion du 20ème anniversaire de la chute du mur de Berlin de transformer la rue« Lénine » en rue « Gorbatchev » la majorité de « gauche » du conseil municipal s’y est opposée. Il était même question d’organiser une conférence sur l’apport du Léninisme à la démocratie ... ! Nous attendons toujours ….
Dette publique et fiscalité locale : ETAT D'URGENCE !
1700 milliards d’euros de dette publique, la totalité des impôts sur les revenus ne servant qu’à payer les intérêts de la dette, la situation empire
d’année en année depuis 1980 (dernier budget en équilibre). S’il y a besoin de plus d’équité et de solidarité, il n’y a pas de trésor caché dont la
découverte et la répartition amélioreraient soudain et durablement, sans autre travail, le sort de tous. Taxer Mme Bettencourt et ses semblables, réguler
le système bancaire, il faut le faire, mais cela ne comblera pas les déficits publics. On peut emprunter pour investir, équiper le pays, construire des
hôpitaux, des universités, des moyens de transports, mais on ne devrait jamais emprunter pour le train de vie de tous les jours, pour assumer les charges d’un Etat, payer les fonctionnaires, ou payer les feuilles de sécu.
C’est la relance de la production nationale qui doit être au centre des débats électoraux et ses corollaires, la qualité de l’éducation nationale et de la formation professionnelle. Instruire et Produire, voilà l’enjeu.
Le budget des collectivités locales dépend en grande partie des dotations de l’état. Celles-ci n’augmenteront plus. Les communes les moins dotées en recettes fiscales devraient compter sur la péréquation, les plus riches reversant aux plus pauvres. La fiscalité locale arcueillaise est très lourde pour ceux qui la paient et il serait inconcevable de l’alourdir encore. Nous devons être pragmatiques et en période de crise nous concentrer sur le cœur de la
responsabilité municipale (cadre de vie, aide sociale principalement) et exiger une réduction des échelons administratifs pour plus d’efficacité.
2012 devra être l’occasion d’un double refus : celui du libéralisme sans règles et celui de l’endettement étatique que nos enfants devront payer. Et pour cela il faut un large rassemblement réaliste et solidaire, un langage de vérité qui élève les consciences.... et qui dépasse les clivages des clans politiques du
siècle passé.
Dominique Jacquin (09-2011)
1700 milliards d’euros de dette publique, la totalité des impôts sur les revenus ne servant qu’à payer les intérêts de la dette, la situation empire
d’année en année depuis 1980 (dernier budget en équilibre). S’il y a besoin de plus d’équité et de solidarité, il n’y a pas de trésor caché dont la
découverte et la répartition amélioreraient soudain et durablement, sans autre travail, le sort de tous. Taxer Mme Bettencourt et ses semblables, réguler
le système bancaire, il faut le faire, mais cela ne comblera pas les déficits publics. On peut emprunter pour investir, équiper le pays, construire des
hôpitaux, des universités, des moyens de transports, mais on ne devrait jamais emprunter pour le train de vie de tous les jours, pour assumer les charges d’un Etat, payer les fonctionnaires, ou payer les feuilles de sécu.
C’est la relance de la production nationale qui doit être au centre des débats électoraux et ses corollaires, la qualité de l’éducation nationale et de la formation professionnelle. Instruire et Produire, voilà l’enjeu.
Le budget des collectivités locales dépend en grande partie des dotations de l’état. Celles-ci n’augmenteront plus. Les communes les moins dotées en recettes fiscales devraient compter sur la péréquation, les plus riches reversant aux plus pauvres. La fiscalité locale arcueillaise est très lourde pour ceux qui la paient et il serait inconcevable de l’alourdir encore. Nous devons être pragmatiques et en période de crise nous concentrer sur le cœur de la
responsabilité municipale (cadre de vie, aide sociale principalement) et exiger une réduction des échelons administratifs pour plus d’efficacité.
2012 devra être l’occasion d’un double refus : celui du libéralisme sans règles et celui de l’endettement étatique que nos enfants devront payer. Et pour cela il faut un large rassemblement réaliste et solidaire, un langage de vérité qui élève les consciences.... et qui dépasse les clivages des clans politiques du
siècle passé.
Dominique Jacquin (09-2011)
Mutualiser la dette ? (08-2011)
Si les Etats ne peuvent plus s’endetter, l’Union européenne peut s'endetter à leur place ! Elle pourrait s’endetter pour lancer de grands projets d’infrastructures d’intérêt communautaire par exemple. Mais elle pourrait également se substituer aux Etats pour emprunter pour leur compte. Si au lieu d’avoir des emprunts allemands, français, italiens, grecs, on avait un seul titre d’emprunt européen, le problème de différences de taux entre les pays ne se poserait plus.
La création de cette obligation européenne pourrait même être assez rapide. En effet, une partie importante des dettes des Etats membres
est constituée d’obligations à court terme (trois ou six mois), réémises de manière régulière lorsqu’elles arrivent à terme. C’est d’ailleurs au moment où les Etats doivent réémettre leur dette que les marchés s’inquiètent de leur capacité à attirer les investisseurs et font monter les taux. Il suffirait donc de décider qu’à partir du 1er septembre 2011, les Etats qui souhaiteraient réemprunter demande au Fonds de stabilité européen de le faire à leur place. Ce fonds prêterait donc aux Etats et émettrait de son côté une obligation garantie par la zone euro et bénéficiant de la notation AAA, ce qui lui garantit un certain succès.
Cela mettrait en outre fin au système actuel dans lequel la Banque centrale européenne prête aux banques à trois mois de l’argent à un taux de 1,5 %, que celles-ci reprêtent à 2 % à l’Espagne et même à 4 % à la Grèce !
Cette mutualisation doit évidemment être accompagnée d'une politique de redressement des finances publiques de chaque état.
Nous y reviendrons.
Dominique Jacquin 11-08-2011
La création de cette obligation européenne pourrait même être assez rapide. En effet, une partie importante des dettes des Etats membres
est constituée d’obligations à court terme (trois ou six mois), réémises de manière régulière lorsqu’elles arrivent à terme. C’est d’ailleurs au moment où les Etats doivent réémettre leur dette que les marchés s’inquiètent de leur capacité à attirer les investisseurs et font monter les taux. Il suffirait donc de décider qu’à partir du 1er septembre 2011, les Etats qui souhaiteraient réemprunter demande au Fonds de stabilité européen de le faire à leur place. Ce fonds prêterait donc aux Etats et émettrait de son côté une obligation garantie par la zone euro et bénéficiant de la notation AAA, ce qui lui garantit un certain succès.
Cela mettrait en outre fin au système actuel dans lequel la Banque centrale européenne prête aux banques à trois mois de l’argent à un taux de 1,5 %, que celles-ci reprêtent à 2 % à l’Espagne et même à 4 % à la Grèce !
Cette mutualisation doit évidemment être accompagnée d'une politique de redressement des finances publiques de chaque état.
Nous y reviendrons.
Dominique Jacquin 11-08-2011
Tout commence à l'école (06-2011)
Cohésion sociale, réduction des inégalités, apprentissage de la langue, intégration, transmission des valeurs, laïcité et emploi, ... tout commence ici et c’est donc ici que tout doit être mis en œuvre pour offrir à chaque enfant la chance et l’opportunité de s’épanouir, de réussir et de trouver sa place dans la société.La seule réponse du gouvernement à l'état de l'Education en France, c'est la suppression de 50 000 postes dans l'Education Nationale depuis 2007 et près de 1600 classes qui vont être fermées à la rentrée 2011.
Contre cette politique nous soutenons les initiatives arcueillaises et nous proposons :
- de repenser le temps scolaire pour réduire la surcharge quotidienne d'enseignement et lisser les apprentissages sur une année plus longue, et plus équilibrée.
- de sanctuariser les moyens de l'Education Nationale dans un nouveau partenariat avec la communauté éducative, mieux respectée, mieux écoutée, avec des objectifs clairs et cohérents.
- un plan de financement pour garantir que 100 pour cent des élèves maîtrisent la lecture et l'écriture à la fin de l'école primaire.
- d'expérimenter des formats de collèges hors les murs pour adapter au mieux l'enseignement à la réalité des élèves et de la vie professionnelle.
La France doit retrouver une des meilleures éducations du monde !
Dominique Jacquin 16-06-2011
Contre cette politique nous soutenons les initiatives arcueillaises et nous proposons :
- de repenser le temps scolaire pour réduire la surcharge quotidienne d'enseignement et lisser les apprentissages sur une année plus longue, et plus équilibrée.
- de sanctuariser les moyens de l'Education Nationale dans un nouveau partenariat avec la communauté éducative, mieux respectée, mieux écoutée, avec des objectifs clairs et cohérents.
- un plan de financement pour garantir que 100 pour cent des élèves maîtrisent la lecture et l'écriture à la fin de l'école primaire.
- d'expérimenter des formats de collèges hors les murs pour adapter au mieux l'enseignement à la réalité des élèves et de la vie professionnelle.
La France doit retrouver une des meilleures éducations du monde !
Dominique Jacquin 16-06-2011