ARTICLES DE PRESSE, ACTUALITE LOCALE ET CONTRIBUTIONS DES MEMBRES DU COLLECTIF
POUR LA CREATION D'UNE COMMISSION "FINANCES
L’été et le mois de septembre
constituent la période de construction du budget communal pour l’année à suivre.
C’est aussi le moment où se décide l’utilisation des excédents budgétaires de
l’année précédente qui dépassent généralement le million d’euros. A Arcueil, contrairement à de nombreuses
villes, le maire refuse la création d’une « commission finances »
dans laquelle tous les élus prennent connaissance des demandes des services,
des prévisions d’investissements, de l’évolution des couts de fonctionnement.
La fameuse « démocratie participative » s’arrête aux portes du
conseil municipal, et seuls les élus de la majorité seront informés au cours
d’un traditionnel week-end aux frais du contribuable (entre 10 et 12000 euros
de dépenses selon les années). Les élus démocrates ne demandent pas à gérer la
ville (c’est l’argument récurrent utilisé par le maire pour refuser cette
commission), nous demandons simplement le droit à l’information dont tout
citoyen doit bénéficier. Quant au budget disponible (reliquat 2013) nous
proposons que le maire tienne ses promesses de campagne sur des questions de
tranquillité publique. L’équipement en vidéo surveillance des parkings et
quartiers « sensibles » serait une première mesure de bon sens. D.J. (08-2014)
RYTHMES SCOLAIRES à ARCUEILLe conseil municipal du 3 octobre déterminera l’organisation du temps scolaire dans le cadre de la réforme proposée en octobre 2012. Les choix du nouvel emploi du temps s’appliqueront en septembre 2014.
La majorité municipale (unanime ou pas, nous n’en savons rien ?) a retenu le principe de l’école ouverte le samedi matin. Je ne voterai pas pour cette proposition. Ma position en faveur du mercredi repose sur deux chiffres, deux pourcentages significatifs : celui du choix fortement majoritaire des familles (73%) pour une décision conforme à la vie sociale et professionnelle, et celui majoritaire aussi des enfants qui fréquentent les centres de loisirs le mercredi (59%) et devront donc se lever 6 jours sur 7 de bonne heure. La concertation est qualifiée « d’innovante » sur le document remis aux élus. L’innovation consiste-t-elle à dire aux parents que leur avis est important, d’acter une demande très nette pour le mercredi … et de décider de ne pas en tenir compte ? La décision municipale a été prise très tôt, les comptes rendus des réunions en témoignent. L’argument en faveur du samedi selon lequel « les enfants défavorisés souffrent d'être confinés deux jours pleins dans un environnement peu structurant » est proprement inaudible. D’abord parce qu’il prétend que la décision du samedi est prise en fonction des familles en difficulté … et que toutes les autres familles doivent en pâtir. Ensuite parce que l’enfant d’une famille déstructurée ne retrouvera pas des repères familiaux parce qu’il ira à l’école le samedi matin. L’école ne compense pas la démission parentale. Au lieu d’ignorer la position des familles, et puisque le maire et la majorité municipale considèrent leur argumentaire en faveur du samedi comme éminemment convaincant, je propose une consultation publique des parents qui ont eu maintenant six mois pour réfléchir depuis le premier questionnaire. Je demande un report du vote du conseil municipal et une nouvelle étape référendaire dans ce processus de concertation. Ce deuxième avis, s’il est aussi fortement majoritaire en faveur du mercredi, devra être respecté par les élus de la ville. Dominique Jacquin 26-09-2013 A propos du mariage pour tousLorsqu’on élit un président, on élit de fait toutes ses idées. Est-ce vraiment le cas ? Le mariage pour tous est le sujet qui fait, on devrait dire, qui devrait faire débat. Cela éviterait d’être accusé de rétrograde réactionnaire ou de bobo inconséquent. Dans ces temps troubles, ne serait-il pas raisonnable de trouver un accord qui pourrait satisfaire le plus grand nombre ? Globalement les Français ne sont pas opposés à une union entre deux personnes de même sexe sauf si cela change totalement le Code civil et surtout la filiation. Peut-être que dans un premier temps il faudrait se mettre d’accord sur ce « mariage ». Faut-il vraiment l’appeler
« mariage » ? Car après tout ce n’est qu’une union civile, un contrat, qui permet à deux personnes d’avoir des droits et des devoirs quel que soit le sexe. Celait éviterait les dérives que l’on entend « le mariage gay est la porte ouverte à la polygamie, etc.… » A un moment il faut raison garder. Deux personnes qui s’aiment pourraient lier leurs destins en se protégeant. Point ! Maintenant la question ardue des enfants… Il est inconcevable pour un certain nombre de Français de revenir sur le Code civil concernant le droit de présomption de la paternité. Aujourd’hui, un enfant, qui naît en sein d’un couple marié, est considéré automatiquement comme l’enfant du mari. Pourquoi remettre ce droit en cause ? Un enfant adopté ou naissant au sein de n’importe quel mariage serait toujours l’enfant du couple. Ne nous voilons pas la face le désir d’enfant est puissant et reste avant tout un désir égoïste dans lequel l’enfant est le fruit de l’amour d’un couple hétéro ou homo. Cela dit, il semble normal que le parent, qui n’est pas le parent biologique, puisse adopter l’enfant de son conjoint. Pourquoi inventer un parent 1 et un parent 2 sur le Livret de famille ? Cela voudrait-il dire qu’il y en a un plus important que l’autre ? Pourquoi ne pas accepter deux parents à égalité. Dans tous les cas ces questions sont trop importantes pour refuser un débat. Cela fait-il peur ? Pourquoi refuser un référendum ? Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises questions quant il s’agit de questions sociétales. Le référendum reste l’expression du peuple. C’est pour cela que Jules Ferry a voulu que l’école soit obligatoire pour que tous puissent être éduqués pour pouvoir faire de véritables choix avec un sens critique parfois loin des chapelles et des carcans familiaux. Alors … le débat c’est maintenant ! Sarah Ganne Levy 11-2012 Quand les maires se prennent pour des imams ...
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Commerces fermés à ArcueilDes loyers qui varient pour la même surface du simple au triple, c'est ce que dénoncent les commerçants du bas d'Arcueil. Le bailleur, l'office OPALY, n'a pas souhaité entamer une révision des critères locatifs, ce qui a amené les commerçants à fermer boutique ce mardi 12 février 2013.
L'association Arcueil Village précise que les chiffres d'affaires sont en baisse et que la pérennité de certains commerces sera difficile. L'association demande une révision générale des baux afin d'eviter les fermetures et de préserver les commerces de proximité si utiles pour le quotidien du quartier. D.J. 12-02-2013 Le Qatar, Non Merci !Il y a quelques jours, le gouvernement approuvait la création d'un fonds de 100 millions d’euros à capitaux qataris, destiné principalement à aider les banlieues françaises. Ce projet, à peine retouché, remonte à la présidence de Nicolas Sarkozy, sous l’impulsion de l'association nationale des élus locaux de la diversité.
En volant au secours des cités et autres "zones déshéritées", avec un fonds doté de 100 ou 150 millions d'euros, le Qatar se substitue à l'Etat pour régler le chômage dans des zones où il culmine à 40 %. Or des notes de la DGSE alertent depuis des mois le sommet de l'Etat : le Qatar n'a pas seulement financé et armé les révolutions en Tunisie, en Égypte, en Libye et en Syrie. Il fournit du cash aux insurgés islamistes somaliens, érythréens, et une aide logistique aux islamistes de Mujao (djihad en Afrique de l'Ouest), qui font régner la terreur au Nord-Mali. De son côté, le président du Conseil Transitoire de Libye, Moustafa Abd el-Jalil, reconnaissait que «le Qatar soutient les courants islamistes et vise à construire une organisation arabe fondée sur la charia musulmane comme système de gouvernance. Depuis quelques années le Qatar se sent un attrait irrésistible pour la France, pour ses hôtels, son art, sa mode, sa parfumerie, son football, son industrie et même sa défense. Peu à peu, il a acquis de solides participations dans un grand nombre de secteurs de l’économie française (100% du Carlton, 100% du Royal Monceau, la majorité de Elysée-26, 5,6% de Vinci, 5% de Véolia Environnement, 7,5% de EADS (Airbus), 13,8% de Lagardère Médias, 1,03% de LVMH ( propriétaire des Echos), 2% de Vivendi, 100% de Le Tanneur, 27% de Société Fermière du Casino de Cannes, 100% du Club Paris Saint Germain et enfin 3% du pétrolier TOTAL). Il a également acquis 100% des droits télévisés de la Ligue-1 pour Al Jazeera et instauré un prix de course de chevaux Qatar. La multiplication de ses investissements a commencé en 2008, année où a été voté par l’Assemblée et le Sénat, à l’initiative de Nicolas Sarkozy, un régime fiscal exceptionnel permettant aux Qataris l’exonération de taxe sur les plus-values immobilières, et celle de l'impôt sur la fortune pendant leurs cinq premières années de résidence en France. Ces choix sont activement soutenus par le groupe d’amitié entre la France et le Qatar dont Jean-Christophe Lagarde est le président et qui compte de nombreux députés à l’Assemblée nationale, parmi lesquels des élus UMP, Lionel Luca, Olivier Dassault et Valérie Rosso-Debord, et d’autres comme Dominique de Villepin – le Qatar serait l'un des gros clients de son cabinet d'avocats -, Bertrand Delanoë et, surtout l’ancien ministre de l'Intérieur, Claude Guéant. On rapporte volontiers dans la presse que parmi les habitués des séjours à Doha se trouvent : Dominique de Villepin, Bertrand Delanoë, Philippe Douste-Blazy, Rachida Dati, Ségolène Royal, Fadela Amara, Claude Guéant, Jean-Louis Debré, Gérard Larcher, Hubert Védrine, Frédéric Mitterrand, Hervé Morin, Jean-Pierre Chevènement, Dominique Baudis, Jack Lang… On peut se demander si, pour certains, l’intérêt de la France est bien au premier plan de leurs préoccupations. Le Qatar est un petit état de 11 586 km²qui borde le golfe persique et l’Arabie saoudite et dont la population est à peine inférieure à 2 millions d’habitants. Au plan économique, son PNB par habitant était en 2011, de 104.300 $, le plaçant en deuxième position mondiale après le Lichtenstein. Il possède les troisièmes réserves mondiales de gaz naturel, dont il est le sixième producteur et le troisième exportateur. Il compte les douzièmes réserves mondiales de pétrole et se classe comme vingtième producteur et vingt-deuxième exportateur de brut. Avec une croissance de 18,8 % en 2011, il est en première place du tableau mondial. Son PNB ne représente que 8% de celui de la France, mais lui est 3 fois supérieur par habitant, et surtout il a de sérieux atouts provenant de sa position très particulière d’État pétrolier disposant de revenus ayant bénéficié de la flambée des prix de gaz et de pétrole en 2010 et 2011. Ceux-ci apportent plus de 50 % à son PNB, 85% des ses gains à l’exportation et 70% des ressources du gouvernement. Mais en termes d’industrie classique, il est inexistant et de ce fait essaie d’accroitre ses investissements dans les secteurs non liés aux hydrocarbures. Au plan sociétal, Wikipédia nous apprend (euphémiquement) que «Le gouvernement qatari garde un certain nombre de restrictions sur la liberté d'expression et les mouvements pour l'égalité ; cependant comparé à ses voisins comme l'Arabie saoudite, le Qatar est l'un des pays les plus libéraux de la région.» Si l’on en croit Antoine Sfeir, directeur des Cahiers de l'Orient «au Qatar on coupe les mains encore. au Qatar on lapide des femmes, ce sont des wahhabites comme en Arabie Saoudite. «Le Qatar, c'est quoi ? s’interroge Antoine Sfeir. 100.000 nationaux qui n'ont jamais travaillé de leur vie et font travailler les autres pour eux. Ils veulent se poser en rivaux des saoudiens. C'est la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf. Je sais que mon discours n'est pas politiquement correct mais ils essayent de se faire passer pour ce qu'ils ne sont pas. Ils sont en train de dévoiler leurs relations internationales. Al-Jazeera par exemple, n'est qu'une vitrine pour les islamistes. Les positions prises ne sont pas énormes mais il y a toujours danger à laisser des pays ou des lobbies prendre des positions dans des secteurs stratégiques de l’économie et de la défense.» Compte tenu de la diversité de la population française il est clair que l’image du Qatar représente, pour une partie des populations issues de la diversité, la fierté de la réussite. C’est d’autant plus dangereux que ce pays est loin d’être une démocratie alors qu’il conforte les thèses de promotion d’un islam radical qui crée tant de problèmes dans nos banlieues. Il risque de marquer ces quartiers de son influence et l’imprégner des ses idées. Ce n’est donc pas un modèle, au contraire, et lui demander de mettre son nez dans nos quartiers difficiles, quelques que puissent être les moyens utilisés, confirme en quelque sorte une forme de démission de la France face à ses problèmes de société. Enfin que pourrait faire le Qatar avec ses 100 millions d’euros quand on sait que la France a dépensé, en 10 ans, 40 milliards d’euros pour ses quartiers «difficiles»sans résultat ? Comment penser que le Qatar puisse réussir ? Sauf à considérer que nous ne sommes plus en mesure de faire accepter dans certaines parties de notre territoire les règles de la République et que d’autres doivent désormais y appliquer les leurs. Octobre 2012 |